Mon histoire
Je ne trouvais pas ma place
J’ai grandi dans un monde où je me sentais comme un poisson hors de l’eau. J’étais un peu perdue, ne sachant pas trop comment m’intégrer dans ce grand bazar. Du coup, je m’effaçais, comme un fantôme dans un décor qui n’était pas le mien.
Mais il y avait bien un endroit où je pouvais vraiment être moi-même : la Dordogne, chez la copine de mon père. Là-bas, c’était comme un terrain de jeu géant ! Avec ses quatre enfants, à peu près de mon âge, on avait notre propre univers magique, un endroit où les rêves devenaient réalité et où tout était possible. C’était notre île aux enfants, façon Peter Pan, où je me sentais dans mon élément, dans ma zone, prête à vivre la vie à fond !
Petite, j’adorais aller à l’école, ça me ramenait un peu dans mon monde magique avec tous ces enfants autour de moi. Mais rapidement, l’école m’a fait trébucher. J’aurais adoré que ça soit plus fun, plus libre, avec des aventures à l’extérieur pendant les cours. Apprendre à lire ? Un vrai casse-tête, une bataille perdue d’avance avec cette méthode qui ne me convenait pas. Et pourquoi on m’a mise dans ce groupe de soutien où on m’a balancé les mêmes trucs qui n’avaient même pas marché une première fois ?! Ce n’est qu’à 20 ans que j’ai fini par tomber amoureuse des livres, et encore, c’était pas gagné.
L’entrée au collège fut une véritable épreuve pour moi : passer de ma petite école où tout le monde se connaissait à cette grosse machine, remplie de visages inconnus. Je me sentais totalement perdue, démunie et sans repères, comme une âme solitaire dans un monde géant, si loin des contes pour enfants.
C’est aussi à ce moment-là que mon père s’est séparé de sa compagne, laissant derrière moi ce monde merveilleux que j’avais construit avec ses enfants. Ma lumière s’est éteinte peu à peu, et je me suis enfermée dans ma propre coquille. Et puis, j’ai eu comme un déclic : pas de psy pour m’aider à cette époque, alors j’ai décidé que ce serait à moi de comprendre tout ça, d’explorer ce chaos et de l’apprivoiser. Et si ça devenait mon métier ?! Je pourrais alors aider d’autres âmes dans le besoin à retrouver leur lumière.
Puis un jour
tout à changé
À l’adolescence, une nouvelle séparation m’a frappée en plein cœur. Je me rappelle très bien de ce soir où ma mère nous annonça, à mon frère et à moi, qu’elle allait se séparer de son compagnon, avec qui j’avais grandi pendant 14 ans. L’idée de perdre mon deuxième papa m’a déchirée, comme si le sol sous mes pieds se dérobait.
J’étais complètement déboussolée.
Mais rapidement, un nouvel homme est entré dans nos vies, et son arrivée a été comme un rayon de lumière. Peut-être que ma vie n’était pas destinée à être une sombre mélancolie après tout ? Et franchement, je n’ai pas été déçue par ce nouveau chapitre !
L’année qui a suivi le divorce, nous sommes partis tous les quatre en Dordogne, pour quelques jours.
Et là-bas, dans cet endroit qui respirait la liberté, en jouant avec mon frère, je me suis retrouvée à revivre les moments magiques de mon enfance, comme si le temps s’était arrêté et m’offrait une seconde chance de rêver.
Hakuna matata
Il m’a fallu plusieurs voyages pour enfin comprendre où était ma place, et un voyage à l’intérieur de moi pour retrouver la magie. Je me suis formée à la méthode body-feeling, et là, j’ai réalisé que le monde merveilleux que j’imaginais petite existe, et que je pouvais y accéder quand je voulais.
À partir de ce moment, ma vie est devenue de plus en plus fluide et fantastique, m’ouvrant à des possibilités infinies.
Puis un jour, l’opportunité s’est présentée : me former à la thérapie holistique quantique. C’était une occasion en or de devenir le maître d’orchestre de ma propre symphonie.
Le jour où j’ai réussi, grâce aux outils quantiques, à me libérer, toute seule, d’une problématique relationnelle, j’ai trouvé ça miraculeux. En quelques minutes, je venais de faire disparaître une émotion qui me bouffait de l’intérieur, comme par enchantement.
Et là, en voyant à quel point je prenais du plaisir tout en étant efficace, à pratiquer sur mes collègues de formation, ça m’a frappée : j’avais trouvé ce pour quoi j’étais faite.
Et cerise sur le gâteau, c’était exactement le métier dont je rêvais quand j’étais ado.
Ce qui avait commencé comme une démarche de guérison personnelle est devenu une révélation professionnelle.
Mon parcours
– DEUG en Arts Appliqués à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, en 2016.
– BP Responsable d’Atelier en Production Horticole, au Lycée Capou de Montauban, en 2019.
– Diplôme de Thérapeute Holistique Quantique, à l’Académie Mana Quantique, en 2024.